L'Illusion d'être Humain
- Julien Roux

- 4 juin
- 2 min de lecture
La beauté et le défi de mon travail en thérapie des traumatismes, c’est à quel point il me transforme profondément, à travers les séances de recherche et l'exploration d'événements développementaux prénataux, ainsi que par la guérison continue que je fais sur moi-même.
Chaque couche que je découvre, chaque traumatisme que je guéris, me transforme d’une manière que je n’aurais jamais pu imaginer.
C'est au cours de ces événements prénataux que notre conscience et notre futur corps humain sont façonnés, et où prennent forme les tout premiers traumatismes.
À chaque fois, cela élargit ma compréhension, souvent bien au-delà de ce que je croyais possible.
Cela affecte tous les aspects de ma vie : mon psychisme, mes relations, mes désirs, mon identité, ainsi que ma perception de moi-même, des autres et du monde.
C’est comme si un voile se levait, couche après couche, révélant peu à peu la véritable nature de la réalité et de qui nous sommes réellement.
À chaque étape, cela redéfinit ce que signifie exister, vivre une vie épanouie, vivre des relations authentiques et contribuer à un monde meilleur durant notre court passage sur cette Terre.
Cela révèle ce que signifie vraiment être, et ressentir être, à la fois humain* et sacré*.
*Humain Notre expérience actuelle de ce que signifie être humain est profondément altérée, souillée par des siècles de traumatismes et de croyances.
Mais le véritable sentiment d’être humain vient de l’intérieur, de l’expérience directe de notre génome humain, de notre ADN.
C’est une expérience universelle et intemporelle, inscrite dans notre ADN, qui unit tous les êtres humains à travers l’espace et le temps.
Cela nous donne un profond sentiment d’appartenance, non seulement à la vie, mais aussi à l'humanité elle-même, dont nous faisons partie à la fois sur le plan biologique et celui de la conscience.
*Être sacré
La plupart des gens sont déconnectés de leur propre nature sacrée, souvent à cause de la religion, des guerres et des sociétés oppressives.
Pourtant, ce sentiment de sacré ne vient pas d’une croyance, mais d’une expérience directe, enracinée dans les membranes des organites subcellulaires de nos cellules.
Ce n’est pas une métaphore. Ces membranes sont littéralement le siège biologique de l’expérience d’être un être sacré.
De nombreuses cultures autochtones ont su préserver ce lien au sacré, même si elles ne le comprennent pas ou ne l’expliquent pas en termes biologiques. Elles y restent connectées, l'honorent et continuent à vivre à partir de cet espace intérieur.
Bien à toi, Julien





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